21.07.2023

Quelque chose pour chacun

Cham, le 22 juillet 2023 – Cette année encore, le SAS propose des informations intéressantes pour les trois secteurs des voitures de tourisme, des véhicules utilitaires et de la carrosserie. 120 exposants garantissent des informations de première main – de professionnels à professionnels. En outre, l’atelier 4.0 donne un aperçu passionnant de l’avenir du poste de travail dans le garage.

Depuis 2019, on constate une forte augmentation des ventes de voitures de tourisme (VP) équipées de systèmes de propulsion alternatifs – en 2022, plus de la moitié des nouvelles immatriculations concernaient ce type de véhicules. Les véhicules purement électriques à batterie (BEV) représentaient 17,8 %. Quant à la part des véhicules hybrides (HEV et PHEV), elle s’élevait à 32,9 %. Pour simplifier, on pourrait dire que sur six voitures particulières vendues en 2022, trois étaient équipées uniquement d’un moteur à combustion (ICE), deux d’un moteur hybride et une seule d’un moteur électrique. Pour les ateliers de service et de réparation, cela signifie concrètement que dans les années à venir, l’écrasante majorité des entrées en atelier resteront des véhicules à moteur thermique, pour lesquels il faudra régulièrement procéder à des vidanges d’huile ainsi que des changements de filtres, de bougies, de plaquettes de frein et de disques de frein.

Les voitures électriques doivent aussi passer par l’atelier

Mais les voitures électriques ont également un voyant de service et doivent se rendre au garage pour leur entretien. Bien que les voitures électriques aient moins de pièces mécaniques que les moteurs à combustion, certains composants doivent être entretenus régulièrement pour que le véhicule continue à fonctionner efficacement et en toute sécurité. La batterie est l’un des composants les plus importants d’une voiture électrique et doit être régulièrement contrôlée pour s’assurer de ses performances et de sa bonne santé, même si la voiture dispose d’un système de gestion correspondant. Les freins doivent également être vérifiés, car les voitures électriques ont des freins régénératifs qui récupèrent l’énergie cinétique pour recharger la batterie. Le niveau du liquide de frein doit être contrôlé régulièrement, tout comme les plaquettes de frein, pour vérifier leur usure et leur fonctionnement. Il en va de même pour les systèmes de climatisation ainsi que pour les pneus, qui sont soumis à une usure plus importante sur les voitures électriques. Globalement, les exigences d’entretien des voitures électriques sont certes moins élevées que celles des voitures à moteur à combustion. Mais cela peut aussi signifier que les clients et clientes sont plus enclins à réaliser d’autres opérations supplémentaires (balais d’essuie-glace, filtres à pollen, mises à niveau ou autres).

Compte tenu des nombreuses évolutions technologiques que connaît aujourd’hui l’industrie automobile, les garages doivent investir dans la formation technique de leurs collaborateurs et dans de nouveaux équipements, appareils de diagnostic et outils. Lors du SAS, les garagistes obtiennent une vue d’ensemble des différents domaines et peuvent ainsi prendre des décisions éclairées et fixer des priorités. En effet, la grande majorité des fournisseurs sont des entreprises de rang 1. Dans la plupart des cas, ils sont même les précurseurs en matière d’innovations technologiques et les gardiens du savoir-faire technique. Parmi ces entreprises, on peut citer Bosch, Brembo, Clarios (Varta), Continental (Ate, Continental), DRiV (Ferodo, Monroe, Moog, Walker), Forvia (Hella, Faurecia), Gates, Mahle (Behr, Mahle), Schäffler Automotive (LuK, INA, FAG), Valeo ou ZF (Lemförder, Sachs, TRW, ZF) – ces plus grands équipementiers automobiles mondiaux sont présents à Fribourg pour exposer leurs produits et partager leur expertise. C’est une occasion unique pour tous les acteurs du marché de l’après-vente automobile en Suisse d’obtenir des informations de première main.

De nouvelles compétences sont nécessaires

Comme de nombreux secteurs, la carrosserie et la réparation automobile sont touchées par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, ainsi que par la difficulté à obtenir des pièces de rechange. Enfin, comme l’explique Thomas Nussbaum, directeur d’Axalta Coating Systems Switzerland GmbH, le manque de personnel qualifié est sans doute le plus grand défi actuel de la branche. Avec l’utilisation croissante de véhicules électriques sur les routes, il y a une demande croissante de spécialistes capables d’effectuer des réparations sur ces véhicules. Un personnel bien formé est également de plus en plus demandé dans le domaine carrosserie et peinture. Les nouvelles technologies permettent certes aux carrossiers d’économiser du temps et de l’énergie lors des réparations de véhicules et de maintenir, voire d’augmenter, leur marge bénéficiaire. Mais le progrès technologique exige aussi des compétences correspondantes.  

Il est également important de connaître les nouvelles technologies et leurs avantages pour sa propre entreprise. Le SAS est l’occasion idéale pour obtenir des informations de première main. Thomas Nussbaum présente une nouvelle technologie : « La technologie brevetée Axalta de séchage rapide à économie d’énergie offre un équilibre parfait entre vitesse et faible consommation d’énergie lors de la cuisson, tout en fournissant une finition de la plus haute qualité. Grâce à cette technologie, les coûts énergétiques liés à l’exploitation d’une cabine de peinture peuvent être réduits de 75 % si l’on se base sur un cycle de cuisson typique de 30 minutes à 60 degrés ».

Plus actuelle que jamais, la thématique « remplacer plutôt que réparer » est également au premier plan pour Axalta. En effet, elle permet de réduire les coûts pour les propriétaires de véhicules et de préserver l’environnement. Selon une étude de la Commission européenne, la réparation de pièces de carrosserie peut permettre de réduire les émissions de CO2 de 70 % par rapport au remplacement de pièces. La réparation de petites pièces comme les pare-chocs, les ailes ou les portes peut généralement permettre d’économiser plus de CO2 que la réparation de grandes pièces comme les capots ou les toits. « Speed-Repair est un service qui est de plus en plus apprécié par les clients », explique T. Nussbaum. « Ce service permet aux carrossiers de diversifier leur offre, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de conquérir de nouveaux groupes de clients à long terme ».  

Remise à neuf d’appareils usagés

Si la voie de l’électrification est tracée pour les voitures particulières, l’avenir des motorisations est plus diversifié pour les véhicules utilitaires. Le choix de la propulsion pour les véhicules utilitaires dépendra de facteurs tels que l’autonomie, les coûts d’exploitation et la compatibilité avec l’environnement. On s’attend à ce qu’à l’avenir, une multitude de types de propulsion pour les véhicules utilitaires existent et soient utilisés. « Trois technologies sont en ligne de mire », explique Yannick Richard, Head of Category Véhicules utilitaires chez SAG. « Premièrement, le GNL, c’est-à-dire le gaz naturel liquéfié, en raison de la rapidité du processus de ravitaillement et de son utilisation possible dans le transport longue distance. Deuxièmement, les piles à combustible à hydrogène, parce qu’elles ne produisent pas d’émissions, que la technique de propulsion peut être utilisée pour le transport longue distance et que les véhicules peuvent être ravitaillés relativement rapidement. Et troisièmement, les véhicules électriques à batterie. Selon les experts, les coûts d’exploitation seront inférieurs à ceux des véhicules équipés d’un moteur à combustion ». Selon des études, en 2030, environ 31 % des véhicules en Europe seront équipés d’une nouvelle technologie.

Lors du SAS, SAG présente de nombreux points forts. « Avant tout, les clients ont la possibilité d’obtenir des informations importantes directement du constructeur », explique Yannick Richard. À cela s’ajoute un savoir-faire de longue date, afin de pouvoir proposer un package optimal dans les différents domaines. « Dans le domaine des véhicules utilitaires, nous proposons également un assortiment complet à notre clientèle – de la plus petite vis à l’équipement d’atelier en passant par les outils de diagnostic, tout est disponible auprès d’un seul et même fournisseur ».  

De plus, le thème de la durabilité gagne également en importance – et la boucle est bouclée avec les technologies d’entraînement mentionnées au début. C’est pourquoi le « Remanufactoring » est au centre du SAS de cette année. En français : la refabrication est une possibilité de remise à neuf d’appareils usagés. Il s’agit d’amener un appareil usagé au niveau de qualité d’un appareil neuf. Le deuxième thème de la durabilité est l’économie circulaire.

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